Pour leur dernier match avant la pause de Pâques, les rougets accueillaient le deuxième au classement, le FC Coheran. Un adversaire dont les rougets avaient conscience des difficultés, mais également connaissance du devoir à accomplir pour surprendre cette équipe très rapide sur les flancs au football très direct. Une chose était sûre, il ne fallait pas avoir la même attitude à qu'a Satigny, sous peine de rentrer à nouveau bredouille. D'un rythme élevé dès le départ, il n'y a pas eu de round d'observation, les deux équipes ne se sont pas fait de cadeaux. Engagement, rythme et jeu étaient la panache des 22 présents sur le terrain. Si Coheran était la première équipe menaçante, les rougets ont ensuite pris la direction des débats. Avant que Philippe Hofmann n'ouvre la marque après avoir bien suivi le ballon repoussé par le gardien, les rougets affichaient déjà pas moins de trois occasions franches.

En deuxième période les rougets pensaient avoir fait le break d'entrée. Matthias Biancheri trouvait José Torres en position ideal et le colombien de l'US Genève-Ville faisait trembler les filets. Las pour les rougets, l'arbitre décortiquait un hors-jeu pour le moins douteux. Les rougets bien installés ne se laissaient pas déborder. Du côté de Coheran, l'énérvement était palpable et l'on abusait du jeu en profondeur. C'est finalement sur un pénalty sifflé sur un tacle de Valter Jeronimo, là aussi une décision d'arbitrage discutable, que Coheran égalisait, pourtant réduit à dix depuis quelques minutes. Une expulsion, elle aussi, sévère. Une expulsion qui par ailleurs a fait basculer la rencontre dans une succession de décisions d'arbitrages hasardeuses. Le deuxième but de Coheran tombait peut après l'égalisation, une action entachée d'une faute offensive. Ne baissant pas les bras, et avec une pointe de révolte, les rougets se sont lancés à l'assaut de leur adversaire et égalisaient sur le coup de sifflet final. Mais le ballon avait-il vraiment franchi la ligne ? ...